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Paroles
Didier et les Ombres

Paroles

Déchirés Tu attendras Les mutants Détaché Heimat La révolte Samajedna

Déchirés Garage Band

Déchirés nos uniformes
Et brûlés tous nos drapeaux
Enterrés tous nos combats
Et nos espoirs

Renversées nos barricades
Sous la cendre et le dégoût
Décimés nos camarades
Sans un regard

Cachés nos noms, cachées nos vies
De faux papiers, de faux semblants
D'exister dans la défaite
Sans un remord


Renversées nos barricades
Au fer nos âmes sont marquées
Déchirés nos uniformes
Par l'ennemi

D'entre nous les vivants sont morts
De fausses vies, de miroirs
Dans lesquels j'ai bien cru voir
Certain cadavre

Ne te trahis pas pour moi
Toi qui as eu ce courage
Cette lâcheté de vivre
Dans le dégoût


Guitariste commando et bassiste partisan
Terroriste partisan, guitariste anti-héro
Guitariste partisan, commando Poly Magoo

Maquisards et terroristes, réfractaires et activistes
Drapeaux rouges et drapeaux noirs, raison et sentiment
Déserteurs et combattants, commando du désespoir
En un combat douteux, commando Poly Magoo

Tu attendras Tête de loup

Tes yeux dans l'ombre
Les yeux bridés de ton esprit
Ce regard farouche
Du dernier conquérant

Tu erres dans la neige
Attendant ta revanche
Comme si tu avais choisi
Tout l'hiver d'avoir froid

Refrain :

     Tes griffes aiguisées par le froid
     Tes pattes tendues jusqu'aux étoiles
     Tu attendras

Est-ce que tu connaîtras jamais
Le soleil sur ton corps
Est-ce que tu reverras
La forêt en été

Tu es si fatigué
Mais tu marches encore
Comme si tu avais choisi
De mourir au printemps

Refrain

Dernier descendant
De la horde sauvage
Dans la solitude des étoiles
Là où la glace est reine

Tes canines entrouvertes
Tu marches vers le nord
Quelle que soit la planète
Là où le vent souffle encore

Refrain

Les mutants Didier

Nous allions, main dans la main
Nos poignards dans nos bottes crevées
Mon perfecto aussi devenait idéal
Oh Mort, et j'étais ton fléau !

Nous allions, deux enfants
Nos poignards dans nos bottes crevées
Mon perfecto aussi devenait idéal
Oh Mort, et j'étais ton fléau !

Détaché Ciel bleu

Je regarde le ciel bleu
Il y a quelques nuages
Mais tout ça n'a pas d'importance

J'ai si souvent usé
Mes doigts sur des cordes de
Guitare, ma voix dans des micros

J'ai trop souvent joué
Pour un pack de bière
Dans une salle obscure et endormie

Mes chaussures sont trouées
Mes chemises sont sales
Mes cheveux ont blanchi trop tôt

     Mais, de tout ça
     Je suis à présent
     Détaché

Si je pleure encore parfois
Ce ne sont que des larmes
Et plus jamais je ne crie

Si les souvenirs sont amers
La vie ne l'est pas moins
Que pourrais-je y faire

     Mais, de tout ça
     Je suis pour ainsi dire
     Détaché

Vous qui me regardez souffrir
Sans un mot, sans un geste
Je ne vous en veux pas

Si vous connaissez la joie
C'est que la douleur est proche
Vous ne l'oublierez pas

Avec le temps tout se supporte
Plus jamais je
Ne me trancherai les veines

Si je vous semble amer
Ne vous trompez pas
Je suis heureux comme un homme peut l'être

     Car, à présent
     Je me suis de tout ça
     Détaché

Heimat Didier

Je suis un étranger dans ma propre Heimat
Les vents tourbillonnants me parlent trop fort
Tous mes souvenirs sont sur l'Autobahn
Le vent détruit et le vent efface tout

De mon passé je n'ai que des traînées d'huile
Leur regard trouble qui ternit mes chromes
J'ai sali les rayons de mes soleils
Avec la chaîne trop graisseuse de ma vie

     Et dormir
     Rêver peut-être
     Pour un soir
     Ne pas être
     Et si seulement
     Je n'étais pas cet ange perdu

La mort aux dents, une cigarette aux lèvres
Mon sourire noie les promesses de l'aube
J'ai culbuté les rêves de ma jeunesse
Pour une bougie hésitant dans la nuit

Mes jouets d'enfant sont à jamais brisés
Je voudrais encore faire grincer les tambours
Je vais solitaire là où le temps n'est plus
Qui se souvient d'une lueur éteinte ?

     Et dormir
     Rêver peut-être
     Pour un soir
     Ne pas être
     Et si seulement
     Je n'étais pas cet ange perdu

La révolte Etang

Sur la lande
Un murmure s'éveille
Le doux bruissement
Du chant des elfes

Sur l'étang
Les roseaux si calmes
Frémissent
Devant l'orage

Le petit peuple
Lentement
Imperceptiblement
S'éveille

Les korrigans
Les fantômes de ton enfance
Te parlent
A nouveau

     Sur la lande
     Les marais, les étangs
     Les brotteaux
     Les fées te parlent encore

Nous dormions
Du long sommeil
De celui
Qui ne peut pas mourir

Nous observions
D'un oeil attendri
Et attentif
L'humanité

Les forêts se meurent
Les montagnes s'éboulent
Les étangs
Pourrissent

Ces êtres à deux pattes
Ne connaissent
Que la destruction
Et la mort

     Sur la lande
     Les marais, les étangs
     Les brotteaux
     Les fées te parlent encore

Volent les choucas
Et courent les chiens et les loups
Et chante
La forêt

Rendons la terre
Aux arbres, aux loups
A ceux qui ne connaissent
Que l'amour

Replantons la forêt de chêne
Le grand océan
De la
Vie

Vous nous aviez oubliés
Nous vous oublierons
Dans la
Destruction

     Sur la lande
     Les marais, les étangs
     Les brotteaux
     Ecoute la voix de Lug

Samajedna Rue mercière

There's no fun to be alone
In the streets of Liverpool
She needs money she needs love
In the streets of Liverpool

There's no fun to be alone
In the streets of Liverpool
She needs money she needs love
In the streets of Liverpool

C'est pas si drôle de traîner
A cette heure là dans les rues de Lyon
Elle a froid et elle s'ennuie
Tout près de la rue Mercière

C'est pas si drôle de traîner
A cette heure là dans les rues de Rillieux
Elle a froid et elle s'ennuie
Tout près de la rue Michelet

Es gibt kein Spaß allein zu sein
Auf den Strassen von Hamburg
Sie sucht nach Liebe und Geld
Im Nacht wenn schließen die Bar

Es gibt kein Spaß allein zu sein
Auf den Strassen von Hamburg
Sie sucht nach Liebe und Geld
In der deutschen Stadt von Stahl

Tak smętni samajedna
Na Warszawska ulicy
Szuka pieniądze i kochanie
Błąka się na wiatr wschodni

Tak smętni samajedna
Na Warszawska ulicy
Szuka pieniądze i kochanie
Błąka się na wiatr wschodni

C'est pas si drôle de traîner
A cette heure là dans les rues de Lyon
Elle a froid et elle s'ennuie
Errant dans le vent de l'Est



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